Les Meilleurs films d'animation des années 1940
Les Meilleurs films d'animation des années 1940
Dossier rédigé par Guillaume
Voici la sélection des meilleurs films d’animation des année 1940, établie par la rédaction de CinéAnimation.fr.
Cette liste, non exhaustive, se limite aux longs métrages sortis de 1940 à 1949 dans leurs pays d'origine.
Fantasia (1940)
Véritable expérimentation artistique, Fantasia marie l’animation et la musique classique pour un résultat envoûtant. Novateur, le troisième long métrage des studios Disney utilise un procédé entièrement créé pour l’occasion, le Fantasound, précurseur du Dolby. Celui-ci permet de déployer un son stéréophonique en salle de cinéma.
Pinocchio (1940)
Pour leur deuxième Grand Classique, les studios Disney adaptent avec brio le conte de l’italien Carlo Collodi, Les Aventures de Pinocchio. La Seconde Guerre mondiale, qui frappe dans les pays européens, ne permet malheureusement pas au film de renouveler le succès planétaire de Blanche-Neige et les sept nains, malgré des prouesses ambitieuses et techniques évidentes.
Dumbo (1941)
La production au budget réduit de Dumbo, sortie en 1941, avait pour but de compenser les faibles recettes de Pinocchio et de Fantasia qui n'avaient pas obtenu les résultats escomptés (notamment en raison des conséquences économiques liées à la Seconde Guerre mondiale). Malgré un format plus court, une animation qui ne présente aucune marge d’évolution et un scénario sans grande prétention, le quatrième Classique des studios Disney devient malgré tout l’un des préférés du public, grâce notamment à sa simplicité bienvenue et sa grande intensité émotionnelle.
(1941) Douce et Criquet s'aimaient d'amour tendre
Dernier long métrage des frères Fleischer, Douce et Criquet s’aimaient d’amour tendre fait les frais d’un contexte économique fragilisé par la guerre en Europe, et essuie un énorme échec commercial qui pousse les Fleischer Studios à fermer ses portes. Pourtant, les efforts accomplis par le studio depuis le film précédent (le décevant Les Voyages de Gulliver), sautent littéralement aux yeux, et on ne peut que déplorer l’énorme injustice de ce gâchis, car le résultat est loin d’être mauvais, replacé dans son contexte, il apparaît même très honorable.
Le Dragon récalcitrant (1941)
Le quatrième long-métrage des studios Disney est un documentaire présentant l’envers du décor du studio de Burbank des années 40. À l’instar du film Fantasia, Le Dragon récalcitrant comporte un mélange d’animation et de prise de vues réelles, mais contrairement à ce dernier, il ne rentre pas dans la collection des Grands Classiques. Le film est d’abord exploité sous le titre Le Dragon Récalcitrant mais il est désormais possible de le trouver sous l’appellation Les secrets de Walt Disney.
Bambi (1942)
Bambi marque le cinéma d’animation par ses qualités graphiques étonnantes et son impact sur le public. C’est l’un des plus beaux films du vivant de Walt Disney, témoignant de ce qu’il se faisait de mieux par le studio dans les années 40. Adaptation du roman éponyme de Felix Salten, Bambi, l'histoire d'une vie dans les bois, le film met en scène un faon dans son apprentissage de la vie dans la forêt.
Mélodie du Sud (1946)
Adapté de l’œuvre de Joel Chandler Harris, Mélodie du Sud est une histoire dramatique se déroulant dans le vieux Sud américain dans une plantation de coton. Sortie en 1946, le film a fait l’objet d’une importante controverse autour des images et des propos raciaux qu’il véhicule, ce qui a poussé la firme Disney à désavouer l’œuvre en la privant de réédition et en la reléguant aux oubliettes, pour des raisons éthiques et morales. Au-delà de la controverse, et sur un plan purement créatif et récréatif, Mélodie du sud se démarque grâce à ses qualités techniques et narratives incontestables.
Coquin de Printemps (1947)
Ce classique des studios Disney sorti en 1947 est une compilation comportant deux moyens métrages introduits par Jiminy Cricket et ponctués de séquences en prises de vues réelles dans lesquelles Edgar Bergen (acteur et ventriloque américain) donne la réplique à des marionnettes. Le modèle de film composite, retenue par le studio à cette époque, s’explique par le fait que la firme cherchait à générer plus facilement des revenus pour palier aux conséquences économique lié à la Seconde Guerre mondiale.
(1947) L'Année Tchèque
Ce long métrage d’animation en volume, premier format long de Jiří Trnka (l’un des plus illustres pionniers du genre), est en réalité un film d’anthologie regroupant plusieurs courts métrages du réalisateur autour d’un thème commun, les coutumes et les légendes nationales tchèques.
Le Crapaud et le Maître d'école (1949)
Dernière compilation du studio Disney produite durant les années 40, Le Crapaud et le Maître d’école est composé de deux moyens métrages de très bonnes factures, La Mare aux grenouilles, adapté du célèbre roman britannique pour enfant Le vent dans les saules de Kenneth Grahame, et La légende de la vallée endormit, tiré du roman La Légende de Sleepy Hollow de Washington Irving.
La Rose de Bagdad (1949)
L’Italie propose au public l’un de ses premiers films d’animation avec La Rose de Bagdad, sortie en 1949 (1952 en France),un conte qui adapte et mélange plusieurs éléments du recueil Les Mille et une nuits, pour un résultat qui a malheureusement énormément vieillis.
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