Le film aurait dû opter pour les techniques d'animation japonaise traditionnelles pour rester plus proche du travail d’Akira Toriyama, pourtant indissociable de la saga Dragon Quest. L’animation 3D, bien que techniquement correcte, manque cruellement de personnalité, donnant au film un air générique.

L’histoire, trop dense, s’étire dans toutes les directions sans jamais approfondir ses thèmes ou ses personnages. Le début, particulièrement brouillon et précipité, crée une confusion inutile qui nuit à l’accroche narrative. Le fan service, omniprésent, prend souvent le pas sur une véritable écriture, donnant l’impression d’une production vide de sens qui cherche désespérément à flatter les nostalgiques. En conséquence, l’émotion et l’implication sont pratiquement absentes.