Une guitare à la mer
Une guitare à la mer
Infos techniques du film d'animation "Une guitare à la mer"
Titre original
Durée
Date de sortie en France
Pays d'origine
Réalisation
Société de production
Synopsis du film d'animation "Une guitare à la mer"
C’est l’histoire d’une fouine qui voudrait vivre comme elle l’entend : aller de ferme en ferme, jouer de la musique et vendre quelques cravates par-ci, par-là. Mais les animaux des alentours se montrent rarement accueillants… Et si le bonheur c’était de trouver un ami pour jouer de la guitare au coin du feu ? C’est l’histoire d’un garçon qui rencontre un tout petit monstre par une nuit de pleine lune. C’est aussi l’histoire d’une famille de capybaras et d’un poussin qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Ces histoires, ce sont avant tout des fables sur le bonheur d’être ensemble.
Critique du film d'animation "Une guitare à la mer"
Une guitare à la mer est un programme de trois courts métrages destiné aux tout-petits et aux familles, proposé par le distributeur Little KMBO. Le premier, L’Arrivée des Capybaras, dépeint la vie paisible d’une basse-cour bouleversée par l’arrivée de capybaras, les plus grands rongeurs du monde. Les Bottes de la nuit, réalisé en animation sur écran d’épingles, suit un enfant qui quitte sa maison en catimini et, guidé par une créature mystérieuse, découvre un monde enchanteur au cœur de la forêt. Enfin, dans Une guitare à la mer, une fouine parcourant la campagne tente en vain de vendre ses magnifiques cravates aux animaux de la ferme.

Les points forts
La diversité visuelle du programme est un de ses atouts majeurs. Chaque court présente un style distinct, allant de l’animation 2D traditionnelle à la stop-motion. L’Arrivée des Capybaras repose sur une mise en scène sobre et efficace, capturant avec finesse l’évolution des relations entre les animaux. Une guitare à la mer se distingue par une animation en volume fluide et un univers coloré et attractif.
Mais le point culminant est sans conteste Les Bottes de la nuit, réalisé sur l’Épinette, dernier écran d’épingles construit par Alexandre Alexeïeff et Claire Parker. Pierre-Luc Granjon magnifie cette technique rare avec une image d’une profondeur saisissante, utilisant le clair-obscur et des transitions d’une fluidité exceptionnelle. Le modelage de l’ombre et de la lumière confère au film une poésie visuelle captivante, une expérience inédite pour les amateurs d’animation.

Les points faibles
Les intrigues ne brillent pas par leur profondeur. Aucune des trois histoires ne se distingue particulièrement par son scénario ou par une idée de base marquante. Si l’exécution technique est remarquable, le contenu narratif manque de nuances et peine parfois à captiver. La simplicité des récits, bien qu’adaptée au jeune public, risque de laisser les adultes qui les accompagnent sur leur faim.

En conclusion
Ce programme constitue une introduction idéale au cinéma d’animation pour les tout-petits. Il prend son public cible au sérieux en proposant une variété de techniques et une approche visuelle exigeante. L’utilisation de l’animation sur écran d’épingles en fait une occasion unique de sensibiliser les jeunes spectateurs à la diversité des méthodes d’animation. Les enfants y trouveront un enchantement certain, et les adultes apprécieront la qualité technique de l’ensemble.
