Pourquoi visionner Le Robot Sauvage?
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Ce mercredi 9 octobre 2024 n’est pas un jour comme les autres. En effet, les studios d’animation DreamWorks viennent, une fois n’est pas coutume, de sortir un film ambitieux et digne d’intérêt : Le Robot Sauvage, réalisé par Chris Sanders.
Selon nous, le dernier-né du studio de Shrek vaut largement le coup d’être encouragé en salles. Voici quatre raisons de se précipiter au cinéma, pour le découvrir :
1 - Un projet original (ça fait du bien)
Quand on regarde ce que DreamWorks a produit depuis le début des années 2020, on peut citer (entre-autres) Les Trolls 2, tournée mondiale, Les Croods 2, une nouvelle ère, Spirit : L’Indomptable, Baby Boss 2, une affaire de famille, Le Chat Potté 2, la dernière quête, Les Trolls 3, Kung Fu Panda 4... Et ce n’est pas fini, plusieurs suites sont encore prévues dans les prochaines années (Les Bad Guys 2, Shrek 5, un spin-off sur l’Âne, etc). S’il est vrai que DreamWorks a sorti plusieurs séquelles qualitatives par le passé, on apprécie toujours de les voir sortir des sentiers battus, au lieu de surexploiter les mêmes franchises. Le Robot Sauvage, adapté de la série littéraire éponyme de Peter Brown, n’est tiré d’aucune franchise préexistante de DreamWorks. Il s’agit donc d’une vraie prise de risque à hautement saluer et encourager.
2 - Des visuels à couper le souffle
Le Robot Sauvage suit l’exemple des Bad Guys et du Chat Potté 2, en reprenant un style visuel mêlant 2D et 3D. Les plans sont à couper le souffle. La nature est illustrée dans toute sa majesté, à travers une riche et splendide palette de couleurs. L’animation mêle traditionalisme et avancées technologiques, esthétique qui s’avère très appropriée au vu des propos du film (on en parle plus bas). Lors du panel dédié au film lors du Festival d’Annecy, le réalisateur Chris Sanders a affirmé qu’il n’y avait pratiquement aucune différence entre les concept-arts et les visuels définitifs du long-métrage. Les spectateurs vont en prendre pleins les mirettes !
3 - Un réalisateur talentueux
Le nom de Chris Sanders ne vous dit peut-être rien, et pourtant, on lui doit plusieurs petites pépites de l’animation. Avec son acolyte Dean DeBlois, il a tenu le rôle de co-chef de l’histoire, du story-board et du scénario sur le classique Disney Mulan. Le duo est ensuite passé à la réalisation pour Lilo & Stitch (dans lequel Sanders interprète l’alien-titre en VO, pour la petite anecdote). Les deux compères ont ensuite quitté le studio de Mickey pour rejoindre son principal concurrent DreamWorks. En 2010, le duo Sanders/DeBlois a réalisé le premier volet de la trilogie Dragons, considéré comme un véritable chef-d’oeuvre par de nombreux amateurs d’animation. Si Dean DeBlois a assuré seul la réalisation des deux opus suivants, Sanders est resté présent au poste de producteur exécutif. Depuis, ce grand monsieur est revenu à la réalisation pour la comédie DreamWorks Les Croods.
4 - Une jolie fable écologique
Effectivement, le film donne bien envie avec de tels arguments... mais de quoi parle-t-il, au juste ? Le Robot Sauvage raconte l’histoire de ROZZUM 7134 (ou Roz, pour les intimes), un robot échoué sur une île inhabitée. Roz, une création des hommes, va alors devoir apprendre à vivre en plein milieu naturel. Le Robot Sauvage développe alors une opposition entre la nature et la technologie, au fur et à mesure que Roz découvre de nouveaux sentiments et s’éloigne de ses fonctions premières. Certes, des films d’animation écologiques, il en existe à la pelle... mais ce nouveau long-métrage apporte un angle différent, en adoptant le point de vue d’une machine et en la confrontant à ses contradictions.
Pour toutes ces raisons, Le Robot Sauvage se présente, au mieux comme un petit chef-d’oeuvre, au pire comme une jolie nouveauté de la part du studio. Dans tous les cas, cela reste une initiative à encourager, pour indiquer la bonne voie à suivre au studio DreamWorks Animation.